Les rencontres

Une semaine à l’ile Yeu, le temps de visiter le port, deux mouillages et un feu d’artifice plus tard nous voilà à l’ile de Ré. Mathias teste toutes les écoles de voile .Le temps s’écoule agréablement, les voyages sont fait pour en profiter.

Coté technique : on a testé notre nouveau gennaker (la tête à ETNO, pour ceux qui connaissent les zinzins de l’espace), testé aussi l’ancre arrière posé à 90° du bateau pour un mouillage moins rouleur, approfondi quelques manœuvres de port et fait des navigations dès l’aube (à défaut de quart de nuit).

Mais le meilleur reste les rencontres. Catherine (Maracujiste avec Christophe sur « Beun aise »!) a eu la bonne idée de nous inviter dans son jardin au Fiers d’Ars,  baie située à l’extrémité Nord de l’île de Ré, entouré de marais salants là ou les bateaux échouent 2 fois par jour. Nous avons pu visiter une « jonque » barré par un ancien stagiaire, qui est aussi paludier et qui nous a gâté en sel et salicornes et pour finir on a revu l’équipage d’un Ratafia que l’on avait croisé aux Glénan en 2018. Ainsi chaque rencontre, chaque nouveauté ajoute du piment à notre aventure.

Une petite escale à l’Ile d’Oléron ou le trafic maritime de tout style est dense dû aux visites du fort Boyard.

Fin du mois, nous voilà au port de la Rochelle (5 000 bateaux). Mais voilà que le coup de vent « Patricia » arrive.(La décision de nommer les vent fort/tempêtes, est en fait basé sur des analyses comportementales, et vous pouvez pour 199 euro plus 19% de TVA donner un prénom féminin à des basses pressions)

Plus moyen de naviguer et nous ratons l’occasion d’une sortie avec mon père. Nous sommes bloqués au port et cela souffle fort. Il y a plus qu’à attendre dimanche ou on espère retrouver les iles bretonnes.

« Le ciel est bien perturbé »! me dit tout les jours Bruno.