C’est le temps qu’il nous aura fallu pour revenir à Hennebont et parcourir 1639 milles. 432 milles de plus qu’à l’aller. Cela est dû au vent contraire à notre direction. Notre départ de Terceira commença dans le calme, au moteur pour ensuite vivre penché pendant 8 jours (gite 10 à 15%), en allure de près serré. Du coup se laver, cuisiner et jouer devient plus acrobatique.
Tout le long des puffins nous accompagnaient, leurs ailes rigides permettent de longues glissades planées au ras des vagues avec un déplacement moyen de 500 km par jour. Quelques visites de dauphins communs, des souffleurs toujours trop loin pour les observer et le trafic des navires de commerces. Une visite surprise d’un rossignol.
Nos journée étaient rythmées par du sommeil (des quarts de deux heures) des manœuvres de changement de voiles ( changement régulier entre trois voiles différentes à l’avant et monter et descendre la grand-voile) manger ( moins en quantité et moins sucré) et lire (vive la liseuse !).
On peut dire que nous avons pris en expérience, que malgré des vents un peu fort ( plus de 32 nœuds), on aime naviguer en zone hauturière = couchers et levers de soleil, ciel étoilé, horizon dégagé, tempérament apaisé, style de vie dépouillée, vie sociale (presque) inexistante. J’écris presque car nous avons communiqué avec quelques bateaux et envoyé et reçu quelques SMS grâce à notre téléphone satellitaire.
« J’avais juste envie d’aller là où les choses sont plus simples »
Bernard Moitessier
Nous sommes revenus et nous repartons pour les iles bretonnes car il nous reste 9 jours avant de reprendre une vie de terrien. Ci-joint la vidéo. On pense bien à vous.
Arielle Perinet
A Bientôt les marins pour un retour à la vie « presque » sociale en notre compagnie les terriens qui attendons de vous entendre apres toutes ces belles images et ecrits que vous nous avez partagés. 😘😘
L'autre Geraldine
Vous êtes rentres alors ? (écrit l’autre Geraldine qui est toujours un peu décalée…). 🤔🙂